Pathologies cicatricielles
prise en charge physiothérapique
Dates : 21 et 22 avril 23
Horaire : 9h-18h
Lieu : Notre Dame de La Route.
Intervenante : Mme Nadine Varaud, masseur-Kinésithérapeute, spécialiste en rééducation maxillo-faciale et des cicatrices
Prix : 495 CHF (non membre physioswiss 580 CHF)
La connaissance de la physiologie mais aussi de la pathologie de la cicatrisation nous permettra de poser l’indication de certaines techniques et de contreindiquer les autres.
La formation détaillée :
- la peau et la physiologie de la cicatrisation: c’est une dynamique complexe. La connaissance de l’évolution d’une cicatrice physiologique permet de comprendre lespathologies cicatricielles
- la pathologie cicatricielle (cicatrices inflammatoires hypertrophiques, chéloïdes, cicatrices rétractées, cicatrices adhérentes, cicatrices fibrosées, cicatrices chroniques, cicatrices élargies, ulcères, brûlures et leur classification, brides cicatricielles endobuccales, cicatrices dyschromiques, cicatrices toxiques).
- les différents types de réparation (cicatrisation dirigée, sutures, greffes, lambeaux,expansion cutanée) pour permettre d’aborder les conséquences de cette réparation
- bilan de la cicatrice (interrogatoire, bilan visuel, bilan palpatoire)
- techniques kinésithérapiques (massages, vacuothérapie, douches filiformes,massages au bâtonnet) : indications et contreindications de certaines techniques en fonction du bilan cicatriciel
- indications / résultats (chirurgie ORL, en cancérologie, orthopédique, esthétique…..)
- pratique
Pourquoi une kinésithérapie des cicatrices :
Toute cicatrice peut être améliorée par une kinésithérapie adaptée. Cette kinésithérapie est soit une alternative, soit un complément de la chirurgie : elle permet d’éviter la reprise chirurgicale ou de la minimiser en préparant la cicatrice à cette reprise, elle cherche à éviter les cicatrices pathologiques.
Les techniques kinésithérapiques doivent impérativement être adaptées à la pathologie cicatricielle, le résultat d’un traitement kinésithérapique bien mené sera essentiel pour la qualité esthétique, fonctionnelle et structurelle du tissu en termes de solidité, de sensibilité, d’épaisseur.
Les kinésithérapeutes peuvent s’intéresser au traitement des cicatrices car elles sont accessibles à des techniques manuelles et instrumentales permettant de prendre en charge celles qui ne régressent pas spontanément. Il n’y a pas de limite dans le temps pour les traiter et les atténuer, l’objectif étant de les rendre le plus proche possible du tissu initial. Les résultats cliniques sont très encourageants.